Économie[modifier]Article détaillé : Économie de l'Algérie.
Centre Commercial Al Qods
Ministère des Finances à AlgerAlger est le premier pôle économique et commercial d'Algérie et le seul pôle financier important du pays. Néanmoins Alger peine à s'imposer au niveau international, ou même encore à l'échelle régionale. Après quarante années de dirigisme et de centralisme acharné, la lenteur des réformes n'arrive toujours pas à donner à « la Blanche » des airs de grande Métropole. Sur le plan financier, le manque cruel de grandes banques privées de de banques d'affaires bâillonne le secteur des PME-PMI et globalement dégrade l'environnement économique qui est trop dépendant de la rente pétrolière et qui survit à peine lorsqu'il s'agit de domaines non-pétroliers ou non gaziers. De plus l'État de la Bourse des Valeurs d'Alger suffit a lui seul pour lever le voile sur un secteur privé souvent latent voire atonique sur certains domaines(services, assurances, banques, conseil, tourisme, industrie de pointe...). En effet cette bourse a enregistré une capitalisation dérisoire s'élevant à 67 millions d'euros[48] contre 5 milliards d'euros pour la bourse de Tunis et 61 milliards d'euros pour la bourse de Casablanca, chiffre illustrant parfaitement le manque de dynamisme algerois par rapport aux deux autres capitales économiques des pays voisins. En ce qui concerne l'industrie des loisirs et du tourisme Alger ne fait guère mieux.
Siège social d'Air AlgérieAujourd’hui l’Algérie présente une situation économique extrêmement favorable tant sur le plan interne qu’au niveau externe, suite notamment à l’augmentation très soutenue des prix du pétrole, la croissance économique du pays a suivi une progression constante et stable, passant de 2,1 % en 2001 à 5,3 % en 2005, avec un pic de 6,8 % en 2003, les projections pluriannuelles associées à la loi de finances 2005 tablent sur un taux moyen de croissance de 5,3 % par an pour la période 2005-2009. Malgré la présence de surliquidités liée à l’abondance des ressources pétrolières, l’inflation est maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerce la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004. Sur le plan externe, l'Algérie est la deuxième puissance économique du continent africain avec un PIB de 135 milliards de dollars, derrière l'Afrique du Sud avec 255 milliards de dollars, le montant du PIB par tête d'habitant est estimé en 2007 à 3 968 dollars