Erik Pigani explique que le conte décrit les étapes de la puberté chez la jeune fille[3].
La première reine, mère de Blanche-Neige, se pique le doigt et fait tomber trois gouttes de sang sur la neige blanche avant de mourir quelques temps plus tard en couche. C'est une scène au tout début de l'histoire, préparant la jeune fille à son avenir, qui fait écho à l'innocence de l'enfance qui se perd avec la couleur rouge des menstruations, et le début de la sexualité mais aussi de la possibilité d'une conception.
Blanche-Neige fait ensuite son éducation de jeune fille auprès des nains asexués, en s'occupant des tâches ménagères mais en attendant « le prince charmant » qui la délivrera du désir qui l'étouffe, matérialisé par la pomme empoisonnée.
Une notion morale s'ajoute avec le fait que la mère même si elle souhaite garder sa beauté, jeunesse, doit laisser la place à sa fille