Dans la religion chrétienne, les cavaliers de l'Apocalypse montent chacun un des quatre chevaux apparus à l'ouverture des quatre sceaux. Ils sont mentionnés dans la Bible, dans le 6e chapitre du Livre d'Apocalypse, qui prédit qu'ils chevaucheront lors de la fin du monde. Les quatre cavaliers sont nommés « Guerre », « Famine », « Pestilence » et « Mort ». Au Moyen Âge, l'image du cheval réapparaît à travers la licorne, animal fantastique et christique qui possède une longue corne sur son front. Saint Georges, martyr chrétien, est souvent représenté à cheval en train de terrasser un dragon. Il est le saint patron des chevaliers.
Selon certains contes, Allah crée le cheval à partir d'un pincée de vent et le donne au guerrier en lui déclarant : « Va et, sur son dos, tu goûteras aux jouissances que je te réserve dans mon paradis. »[61]. Kuhaylan est considéré comme étant le premier cheval dressé dans l'histoire de l'humanité pour les Arabes. Il appartient à Ismaël, fils d'Abraham. Les chevaux jouent un rôle important dans tous les textes fondateurs arabes. Ainsi, Al-Bouraq, dont le nom signifie « éclair », est le cheval ailé à tête de femme et queue de paon sur lequel Mahomet, guidé par l'archange Gabriel, voyage de nuit de La Mecque à Al-Aqsa (la mosquée lointaine) au cours du Miraj.