La plupart des souverains français depuis le Moyen Âge ont tenu à laisser leur marque sur une ville qui n'a jamais été détruite comme Londres (lors du grand incendie de 1666) ou Lisbonne (par le tremblement de terre de 1755). Tout en conservant l'empreinte du passé le plus ancien dans le tracé de certaines rues, Paris a élaboré au cours des siècles un style homogène et a su moderniser ses infrastructures.
L'organisation actuelle de la ville doit beaucoup aux travaux d'Haussmann, sous le Second Empire. Il a fait percer la plupart des voies les plus fréquentées aujourd'hui (Boulevard Saint-Germain, Boulevard de Sébastopol, etc.). On associe souvent Paris à l'alignement d'immeubles de hauteur égale le long d'avenues bordées d'arbres, aux façades rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième étage. Le centre de Paris se distingue de celui de beaucoup d'autres grandes villes occidentales par la densité de sa population[note 2].
Il existe depuis longtemps des règles strictes d'urbanisme, en particulier des limites à la hauteur des immeubles. Aujourd'hui, les nouveaux bâtiments de plus de trente-sept mètres ne sont autorisés qu'à titre exceptionnel et la limite de hauteur est encore moins élevée dans de nombreux quartiers[s 8]. La Tour Montparnasse (210 mètres) a été depuis 1973 le plus haut immeuble de Paris et même de France jusqu'en 2009, les gratte-ciel se multipliant dans le quartier de La Défense : la Tour First rénovée atteindra 231 mètres de hauteur mais sera surpassée par la Tour Phare, prévue pour une hauteur de 300 mètres, ainsi que par la Tour Signal (301 mètres) et par la Tour Generali qui devrait culminer à 318 mètres et devenir l'immeuble le plus élevé d'Europe occidentale, avant d'être surpassé à son tour par deux autres immeubles du même quartier, dans le projet Hermitage Plaza comportant deux tours dont une qui culminera à une hauteur de 323 mè