L'anatomie du cheval a été étudiée tôt par l'homme car ce dernier a cherché à comprendre son fonctionnement pour mieux l'utiliser. Un des premiers ouvrages sur l'anatomie du cheval est celui de Carlo Ruini en 1598. L'anatomie du cheval comprend l'étude du squelette, des muscles, des tendons, des systèmes digestif, respiratoire, reproducteur, cardiaque et nerveux.
L'étude de la morphologie du cheval permet de décrire et d'apprécier la beauté, les défectuosités et les tares d'un animal. L'examen externe du cheval est très ancien : déjà Xénophon, vers 400 a.v. J.-C., décrivait les qualités extérieures à rechercher chez un cheval dans son Traité de l'équitation : « Quand un poulain n’a pas encore été dressé, il est évident que c’est au corps qu’il faut regarder ; car un cheval qu’on ne monte pas ne laisse guère deviner son caractère »
Le cheval est un animal quadrupède. Ses membres locomoteurs sont appelés des jambes et non des pattes. Le cheval porte une crinière et une queue dont les poils sont appelés crins[18]. Le cheval dispose de 469 muscles qui représentent environ la moitié de son poids[18].
Un vocabulaire spécifique décrit les différentes parties du corps du cheval. Par convention, le cheval se compose de trois parties externes principales[19] : l'avant-main comprend la tête, l'encolure et les membres antérieurs ; l'arrière-main est composée de la croupe, des hanches, des membres postérieurs et de la queue ; le corps est la partie centrale