La ville d'Oran ne recèle aucune zone d'intérêt écologique particulier. À ses abords immédiat l'Aïdour et la grande Sebkha présentent une faune et une flore méditerranéennes caractéristiques.
Les flancs de l'Aïdour sont plantés en pin d'Alep sur une surface de 668 hectares16. On y rencontre également des figuiers de Barbarie et des agaves notamment aux abords immédiats du fort de Santa Cruz.
La grande Sebkha est constituée d'une fine pellicule d'eau salée dépourvue de végétation. Cependant, aux environs immédiats de la Sebkha se développe une végétation adaptée au climat sec et à la terre salée de la zone. On y trouve des suæda maritimes, des juncus et de petites touffes de Chamærops humilis. Quelque rares tamaris poussent sur la rive.
Dans la région oranaise, la Sebkha semble être le lieu privilégié des espèces migratrices venant de Gibraltar à l'Ouest. C'est notamment le cas des limicoles, des grues et des flamants roses qui affectionnent particulièrement les zones humides et de très faible profondeur. La présence de flamants roses et de tadornes de Belon est particulièrement développée sur la Sebkha17.