La conjonction « mais » peut introduire une addition, une correction, une précision indispensable. Dans ce cas, l'affirmation qui précède apparaît comme une chose que l'on concède, que l'on reconnaît et que l'affirmation suivante va compléter ou dépasser sans l'annuler10 :
« Il y a de bons mariages, mais il n'y en a point de délicieux » La Rochefoucauld
« Mon dieu, le porche est sale et antique, mais enfin d'un caractère majestueux » Proust, Du côté de chez Swann
« J'embrasse mon rival, mais c'est pour l'étouffer. » Racine, Britannicus, acte IV, scène 3
« … où les phrases rythmiques et sûres, symboles encore, mais symboles purs, où les paroles, se font transparentes et révélatrices. » Gide, Le Traité du narcisse, chapitre I