Le squelette de l'éléphant présente des caractéristiques dictées par la masse qu'il doit soutenir : il représente environ 16,5 % de la masse totale de l'animal[7], cela signifie que pour un éléphant de 7 tonnes, le squelette pèse 1,5 tonne. Les os de l'éléphant sont spongieux[8]. Sa cage thoracique, formée de vingt côtes, est arrimée le long de l'épine dorsale[7].
L'éléphant possède deux genoux à ses membres postérieurs, qui sont constitués d'un fémur, d'une rotule et de l'association tibia-fibula. Les membres antérieurs, quant à eux, comprennent une scapula, un humérus, et l'association radius-ulna.
L'éléphant marche sur le bout des doigts[9],[10]. Les orteils sont insérés dans le pied, il y en a entre 2 et 5[11], on voit seulement les ongles[10]. Cependant on peut voir de trois à cinq ongles en fonction des pieds[10]. Les pieds antérieurs ont une forme arrondie, alors que les pieds postérieurs ont une forme ovale. Les pieds sont composés de tissus adipeux qui agissent comme des amortisseurs[10].
Il est impossible pour un éléphant de sauter, pour des raisons d'ordre biomécanique : il lui faut toujours un pied sur le sol. Cependant il peut courir à une vitesse maximum de 20 km/h (record 24 km/h)[12].
Même si on emploie le terme « courir » pour un éléphant, il est à noter que le terme est inapproprié. Il serait plus logique de dire qu’il « marche vite ».En effet, il ne change pas son allure (sa façon de se déplacer) lorsqu’il accélère.
Un éléphant d'Afrique mâle adulte mesure 3,50 mètres au garrot et pèse 5 à 6 tonnes, une femelle adulte mesure 3 mètres de haut au garrot pour une masse de 4 tonnes environ. À la naissance, l'éléphant pèse environ 120 kg. Un éléphant vit en moyenne 60 ans. Le plus grand éléphant connu a été signalé en Angola en 1974 : il s’agissait d’un mâle de 12 tonnes mesurant 4,20 m au garrot, soit un mètre de plus que la moyenne des éléphants africains[13].
Des éléphants nains, de la taille d'un grand cochon, ont également peuplé les îles méditerranéennes au cours de la Préhistoire[14],[15] ; certains sont signalés en Crète jusqu'en 5 000 av. J.-C., voire jusqu’en 3 000 av. J.-C