Il existe trois filières pour le commerce des chevaux. La première est liée au monde des courses. Les chevaux naissent dans des haras spécialisés dans la sélection. Ils peuvent être mis en vente aux enchères, vendus et placés par leur propriétaire dans des haras qui se chargeront de les entraîner et de les faire courir. Après leur carrière, ils sont destinés ou non à la reproduction en fonction des résultats. Au milieu des années 2000, la valeur en France d'un foal destiné au galop de niveau moyen était de 25 000 € et 30 000 € en moyenne, mais entre 10 000 € et 20 000 € pour un trotteur. Les gains générés par les victoires aux courses peuvent être substantiels. Par exemple, le cheval appelé « Lawman » vendu yearling à un prix de 75 000 € en 2005 a rapporté 1 858 000 € à son propriétaire en 2007. Certains investisseurs créent des sociétés pour les acquérir et louent des places dans les haras pour les entraîner et les faire courir. Les meilleurs chevaux de plat se négocient à plusieurs millions d'euros.
Un cheval sans "pedigree" peut valoir moins de 1 000 € pour ces deux filières, parfois même des chevaux jugés mauvais sont vendus aux prix de la masse de viande (150 à 500 €) ; mais un cheval sans pedigree peut aussi être vendu à un prix aussi élevé qu'un cheval de grande filiation si on a détecté en lui de très grandes capacités.
La troisième filière concerne les animaux destinés au loisir, au tourisme ou aux travaux. Elle est plus traditionnelle et moins formalisée.
Pour les mâles aux résultats sportifs remarquables, la semence pour l'insémination artificielle est une source de revenus non négligeable. Les chevaux des trois filières peuvent terminer leur vie aux abattoirs et être donc cédés à moins de 800