Les races issues de l'espèce chevaline sont nombreuses et variées. Cette grande diversité a pour origine leur adaptation à l'environnement (aptitude à jeûner, résistance aux hautes températures ou encore sûreté de pied en terrain montagneux), et surtout l'élevage sélectif puis les croisements opérés par l'homme sur le cheval domestique. Certains traits tels la rapidité, la capacité de portage ou encore celle à tracter de lourdes charges, ont été privilégiés[12]. Les races sont généralement divisées en rois grandes catégories : les chevaux de tait (destinés à la traction), les chevaux de selle (destinés à être montés) et les poneys. Les cobs peuvent être montés aussi bien qu'attelés[13].
Pour le cheval comme pour bon nombre d'animaux domestiques, des listes d'ancêtres ont été établies. Il semble que les premiers hommes à en réaliser soient les arabes[réf. souhaitée]. Depuis, de nombreuses races de chevaux possèdent un registre d'élevage qui peut être soit fermé (seuls les animaux descendants d'animaux déjà enregistrés peuvent faire partie de la race), soit ouvert (le registre accepte alors des croisements avec d'autres races). L'inscription d'un cheval à un tel registre est soumise à des règles de signalement et de conformité au standard de race[12]. Ces informations sont reprises par de vastes bases de données spécialisées[Note 2].
L'identification d'une race peut être délicate car toutes ne sont pas typées comme le poney Fjord, l'Arabe ou le Frison[12]. La tendance actuelle est à la baisse de la diversité. Les activités humaines liées à l'usage du cheval se réduisant au sport et au tourisme, toutes les races n'étant pas spécialisées dans ces types d'activité sont menacées. C'est le cas notamment de toutes les races de chevaux de trait. [réf. nécessaire]