L' analyse ADN réalisée à partir d'études morphologiques sur différentes races de chevaux par l'Université d'Uppsala suggère que ces animaux évoluèrent à partir de populations sauvages qui s'adaptèrent peu à peu à différents biotopes, longtemps avant leur domestication[11]. Toutes les races de chevaux modernes seraient les descendantes de quatre grands « types » de chevaux. Le cheval des forêts aurait été un grand animal lent et lourd avec de larges sabots qui lui permettaient de vivre dans les zones marécageuses, et un pelage épais et rugueux qui lui servait de camouflage. Il serait l'ancêtre de toutes les races dites warmblood d'Europe du Nord, mais aussi de vieilles races de chevaux de trait comme l'Ardennais. La sous-espèce « de trait », un animal robuste et de petite taille, se serait adaptée au climat froid du nord de l'Europe grâce à son pelage épais et aurait ressemblé au Fjord et au Shetland. Le cheval oriental aurait été un grand cheval très léger, adapté aux climats chauds et secs du moyen-orient et ayant développé la vitesse et l'endurance faute de camouflage, ancêtre des chevaux à sang chaud tels l'Akhal-Teke et le pur-sang arabe. Le tarpan, petit animal robuste au pelage souris ou isabelle adapté au climat froid et sec, aurait eu pour descendants directs les chevaux de Przewalski et les poneys mongols, entre autres[11].