À partir de l'année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumedienne se font de plus en plus rares, et il s'avère qu'il souffre d'une maladie du sang, la maladie de Waldenström [6]. Toutefois, très peu de choses ont été dites à propos des circonstances qui entourèrent sa mort, survenue le 27 décembre 1978.
Selon d'autres sources, les premiers ressentis de la maladie de Houari Boumedienne apparurent lors de son voyage du 20 septembre 1978 à Damas (Syrie) où, alors qu'il était accompagné d'Ahmed Taleb Ibrahimi et d'Abdelaziz Bouteflika, ces derniers avaient remarqué sa fatigue inhabituelle. Le diagnostic avancé dès lors était « une hématurie avec tumeur maligne de la vessie ». Pour cela il choisit de se faire traiter en URSS du 29 septembre au 14 novembre 1978. Le 12 octobre, lors de la visite de son jeune frère Saïd venu le voir à Moscou, Boumediène n'apprécie pas que le voyage de son frère soit financé par de l'argent public et demande aussitôt qu'il soit retenu sur le salaire du président. Quelques jours après, il sera hospitalisé à l'hôpital d'Alger Mustapha Bacha où il décédera le 27 décembre 1978 à 4 heures du matin avec deux hématomes dans le cerveau. Les funérailles officielles auront lieu le 29 décembre 1978 au cimetière d' El Alia (à Alger)[7].
Selon l'ex-ministre des Affaires étrangères irakien Hamed Jabori, Boumedienne a été empoisonné par les services irakiens avec du thallium[8].