Oran, ville libérale[modifier]La société Oranaise a la réputation d'être libérale comparativement aux autres villes d'Algérie[108]. Lors des fêtes, la consommation de bière en public n'est pas une exception[108] et les fêtards sont désinhibés.
La ville est restée la capitale du Raï au plus fort de la guerre civile alors que cette musique était surnommée « cor du diable » ((ar)mizmar echaytane) ou encore « Sodome de la côte»[108] par les islamistes du GIA. La libéralité et l'ouverture d'esprit de la population oranaise lui ont permis de traverser cette période avec moins de dommages que le reste de l'Algérie.
Havre de paix et de tolérance pour les Oranais, la ville est vivement critiquée de l'extérieur pour sa libéralité. Sa réputation attire à elle des commerces interdits ailleurs dont les clients traversent parfois le pays entier. La prostitution, plus visible ici que dans le reste du pays[108], focalise les critiques et les dénigrements ,Cependant Oran reste une ville ouverte et cosmopolite .
La prostitution est activement combattue par les services de gendarmerie[c 5] dans le cadre de la lutte contre la délinquance et des trafics.
Sport[modifier]Oran a toujours compté une multitude de clubs et associations sportives. En 1897 elle a vu naître le premier club de foot d'Afrique et des pays arabes, le CALO (Club Association Liberté d'Oran).
En mai 1956, les clubs et associations musulmanes de toute l’Algérie ont boycotté les compétitions officielles. Le Nidam FLN organisa alors un tournoi entre les formations des hawma (quartiers) d’Oran comme Médioni, M’dina J’dida, Lamur et de la périphérie El Karma, Sidi Chahmi, Douar Es Senia, Sig, ainsi que d’autres équipes régionales comme USM Bel-Abbès.
Le MC Oran est un club omnisports, il est aujourd'hui le club phare de la ville. Il est le doyen de la D1 et a gagné de nombreux titres nationaux et internationaux. L'équipe est domiciliée au Stade Ahmed Zabana d’une capacité de 45 000 places, ainsi qu'à la salle omnisports (Palais des Sports) pour les autres sports