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La partie supérieure de la porte d'Espagne Porte d'Espagne[modifier]Située dans la vielle Casbah, la porte d'Espagne est l'un des plus importants vestiges encore préservés de l'architecture espagnole à Oran. Elle fut exécutée en 1589 sous l'ordre du capitaine général Don Pedro de Padilla. Malheureusement, les riches écussons qui en ornent le faîte ont subi des dégâts irréversibles[b 8].
Arènes[modifier]
Arènes d'OranSymbole par excellence de la forte présence espagnole à Oran, la ville possède des arènes[91], ce qui est rare en Afrique (Tanger et Melilla[92] en possèdent également), et avait, durant la colonisation française, une bonne réputation tauromachique.
Patrimoine culturel[modifier] Musées[modifier]Le musée Ahmed Zabana[93], ancien musée Demaeght est créé en 1885[94] par la Société de géographie et d’archéologie de la province d’Oran. Les bâtiments actuels datent de 1933. Le musée est depuis 1986 sous la tutelle du Ministère de la Culture et a été rebaptisé « Musée National Ahmed Zabana ». Il comporte sept sections centrées sur Oran et sa région : beaux arts, El Moudjahid, numismatique, préhistoire, vieil Oran, ethnographie et histoire naturelle.
Le Musée du Moudjahid d’Oran se situe dans la commune de l'USTO, il recouvre la mémoire physique de la lutte pour l'indépendance nationale durant la Guerre d'Algérie.
Musique[modifier]Si l'éveil musical de la ville remonte à l'entre deux guerres et au phénomène de citadinisation du bédouin, avec des chanteurs comme Cheikh Hachmi Bensmir ou Cheikh Hamada, le style Oranais, Wahrani, est plus récent. Il allie l'art du melhoun avec des éléments bédouins et espagnols, et se veut plus universel. Il est remis à la mode dans les années 1960 par des chanteurs tels que Ahmed Wahby et Blaoui El Houari avant d'être développé plus tard dans la chanson oranaise (Cheikh Fethi, par exemple)
Oran, capitale du Raï[modifier]Oran est la capitale du raï, style musical issu d'anciennes traditions algériennes. Comme le chant wahrani, les chant bédouins, le raï a longtemps été considéré comme une musique vulgaire avant d'être développé dans les années 1960 et 1970 par des chanteurs comme Bouteldja Belkacem et Senhaji Mohamed. Le style a été révolutionné par des chanteurs oranais ( Mohammed Maghni, Rachid Baba Ahmed) dès le début des années 1980.
Ce style musical, et les messages hédonistes et contestataires qu'il véhicule, a été dans un premier temps méprisé par les autorités algériennes avant d'être associé à la culture algérienne dans son ensemble.