Les Saints patrons et mausolées[modifier]La ville d'Oran compte plusieurs saints patrons ((ar) Aoulias El Soulah) auxquels sont dédiés des mausolées ((ar) Goubba).
Le mausolée dédié à Cadi Boulahbal dans le quartier Sidi El Houari (anciennement Casbah) fut édifié en 1793 par le bey ottoman appelé le borgne.
La koubba dédiée à al-Jilani Moul El Meida aurait été édifiée en 1425 par l’un des disciples d'Abou Madyane, Saint réputé de Tlemcen, qui mourut subitement avant d’arriver à l’oued Isser. Les disciples de Abou Madyane auraient installé sur les hauteurs de petites koubbas, principalement dans la région d’Oran, en souvenir de leur professeur et imam éminent Abdelkader al-Jilani, enterré à Bagdad.
L'imam Sidi El Houari El Maghraoui, de son vrai nom Ben-Amar El houari est né en 1350 dans le village Sour (Mur) (anciennement Bellevue) près de Ain Tedles dans la willaya de Mostaganem. Il appartient à des fractions de la tribu Berbères Maghraouas. Il décède le 12 septembre 1439 et est enterré dans son village natal.
Les saints patrons de la ville sont référencés dans la liste déroulante suivante:
[dérouler]Liste des saints patrons d'Oran (Aoulias El Soulah)Cadi BoulahbalSidi El BachirSidi Kada El MokhtarSidi Maâkoud Al MahajiSidi Ibrahim TaziSidi El HasniSidi SnousiSidi Mohamed Es-Senni Al MahajiSidi El MekhfiSidi El GhribSidi El FillaliSidi BennacefSidi BlelSidi Abdelkader Moul-DoumaSidi Abdelkader Moul El SajraSidi El Kh'routi Al MahajiSidi Dada-YoubSidi Ahmed El K’bayliSidi Abdel Baki BenzianeAbdelkader al-Jilani Moul El Meida.
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Cimetières[modifier]Parmi les cimetières de la ville d’Oran, le cimetière de Sidi El Ghrib au quartier les Planteurs (Bouamama) est le lieu d’enterrement des musulmans le plus ancien. Il existe aussi le cimetière de Sidi Fillali au quartier les Planteurs (Bouamama). Ce cimetière ne recevait que les familles Oranaises. On peut citer le cimetière à l’usage des Mozabites au quartier de Ras El Ain (Bouamama).
D'autres cimetières sont connus tels que Sidi El Bachir au quartier Plateaux ex:Saint Michel (Sidi El Bachir), El Melh au quartier Lyautey (El Hamri) et Moul-Douma dans le quartier Ras El Ain (Bouamama) qui a été fermé au profit du cimetière d’Ain El Beida.
La colonisation française à réservé un carré situé au quartier Sananés (El Badr) cimetière des Aghas, qui abritent les tombeaux de Mustapha Ben Ismail, chef de la tribu des Douars, et de Benaouda Mazari, chef de la tribu des Zmalas.
Il existe aussi un cimetière chrétien à proximité du quartier Lamur (El-Hamri), un cimetière israélite près de Médina Djedida (Es-Saada) et Le cimetière Américain militaire au quartier Petit Lac (El Makkari).
Autres lieux notables[modifier] L'hôtel de ville[modifier]Article détaillé : Hôtel de ville d'Oran. Le théâtre, ou opéra municipal[modifier]Un petit théâtre[89], situé sur la place de l'Hôtel de Ville, et dont la façade s'orne d'un balcon à colonnade, et que surmontent deux petits dômes en forme de clocheton et un groupe statuaire représentant des allégories de la musique, de la déclamation, du drame et de la comédie, remplace depuis 1907 l'antique et pittoresque « casino Bastrana » qui servait de théatre à la ville d'Oran. Cet édifice est mis en oeuvre en 1905 par Hippolyte Giraud, homme de culture et aimant les arts, et maire d'Oran de 1905 jusqu'à sa mort survenue en 1907. Une première inauguration, le 10 décembre 1907, est interrompue en raison de l'inachèvement des travaux, les autorités et les invités en grande tenue pris dans la poussière et le vacarme des tapissiers et des ouvriers encore à l'oeuvre. Et enfin, le 29 octobre 1908, le théâtre est inauguré officiellement. Les statues allégoriques ainsi