Administration[modifier] Liste des maires d'Oran[modifier]Article détaillé : Liste des maires d'Oran.Le premier d’entre est Benabdellah, nommé directement après l’indépendance en juillet 1962. Une année après, le 18 juin 1963, Boudraa Bel Abbes l’a remplacé. Le quatrième président de la délégation spéciale que la mémoire de ses collaborateurs retient encore est Seghier Ben Ali. Il a été précédé par Brahim Tayeb Mokhtar Al Mahaji dont le règne n’a duré que quelques mois. Le 20 juillet 1965, Seghier Ben Ali a été installé. Il sera deux ans plus tard élu comme premier maire de la ville d’Oran.
[dérouler]Liste des maires d'OranHenri Fouques Duparc, 1948-1962, dernier représentant des maires d'Oran de l'époque colonialeMe Benabdellah, 1962-1963, avocatM.Boudraâ Bel Abbès, 1963-1965Brahim Tayeb Mokhtar Al Mahaji, 1965Seghier Ben Ali, 20 juillet 1965-1967
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Économie[modifier] Tableau général[modifier]Oran est un pôle économique important, comme le démontre l'organisation de cinq manifestations d’envergure mondiale en l’espace de 18 mois (2009-2010)[80] ; notamment la 16e Conférence et Salon International sur le Gaz Naturel Liquéfié (GNL16), et se sont tenus entre le 18 et le 21 avril 2010 [81].
La ville jouit d'une grande attractivité économique et industrielle. La capitale de l'Ouest attire beaucoup d'investisseurs et d'hommes d'affaires, elle occupe une place de choix sur l'échiquier économique national. C'est un pôle d'attraction économique et industriel comprenant pas moins de trois zones industrielles : celle d'Arzew avec 2 610 hectares, de Hassi Ameur avec 315 ha et celle d'Es Sénia avec 293 ha. Elle dispose par ailleurs de 21 zones d'activité réparties à travers cinq communes[43].
Secteurs d'activité[modifier]Après l'échec du modèle socialiste et des industries industrialisantes l'Algérie a changé de système économique en 1988 pour aller vers l'économie de marché. Cette mutation a favorisé l'investissement privé dans une économie d'État planifiée depuis 1962.
Le secteur secondaire occupe une place essentielle dans le paysage économique oranais. L'industrie pétrochimique, ses dérivés énergétiques et plastique dominent le paysage économique. la présence d'hydrocarbures a permis le développement d'industries consommatrices d'énergies comme l'industrie sidérurgie et celle des matériaux de construction. Quelques autres secteurs sont bien représentés : les industries textile et agro-alimentaire. Dans ces activités le secteur public reste en monopole dans la plupart des domaines. Le secteur privé n'étant représenté que dans la plasturgie, l'agro-alimentaire, ainsi que dans les industries du bois et du papier.
Si le secteur secondaire reste important et largement dominé par le secteur public, le secteur tertiaire est en croissance rapide et est essentiellement le fait d'acteurs privés.
La ville est également un lieu touristiques. De nombreuses personnes viennent découvrir ou redécouvrir cette cité méditerranéenne. « Rien n'est plus beau, rien n'est plus significatif pour celui qui aime du même amour l'Afrique et la Méditerranée que de contempler leur union du haut de Santa Cruz...Ce tas de monnaies blanches jetées au hasard, c'est Oran ; cette tache d'encre violette c'est la Méditerranée ; cette poussière d'or sur un miroir d'argent, c'est le sel de la plaine à travers le soleil »[39]. Oran n'a pas perdu de son charme, depuis l'époque où Jean Grenier a couché ces mots sur du papier.
L'agglomération d'Oran compte quinze[82] Zones d'Expansion Touristique (ZET