Logement[modifier]L'Algérie compte 553 000 logements précaires d'après la déclaration de M. Noureddine Moussa[réf. nécessaire], ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, à l'Assemblée populaire nationale. Le chiffre représente 8 % du parc locatif algérien.
Une des nombreuses cités de Bab EzzouarPour le ministre de l'Habitat, « l'État a pris les mesures nécessaires à même de permettre l'éradication des constructions précaires », comme le prouve la loi de finances 2008. Cette dernière consacre en effet une enveloppe financière à la réalisation de 70 000 logements. En termes de répartition géographique, Noureddine Moussa a indiqué que 15 % de ces logements sont concentrés dans quatre villes principales : Alger, Annaba, Oran et Constantine. Ces quatre villes réunissent environ 85 000 logements précaires.
Bab El Oued vue depuis les hauteurs de Notre Dame d'AfriqueLe ministre ajoute que « le nombre des logements programmés dans ce cadre est de 164 000, dont 70 000 inscrits dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2007. En plus des 24 000 logements inscrits auparavant, 70 000 autres sont également inscrits au titre du budget 2008 ». Dans l'explication des contours du programme du gouvernement visant à l'éradication de l'habitat précaire, le premier responsable du secteur note que « des solutions progressives seront apportées. Il comporte 149 000 logements de type « socio-locatif » financés entièrement par l'État ». Noureddine Moussa ajoute qu'une moyenne de 70 000 logements seront réalisés chaque année et ce, jusqu'à l'éradication totale de ce phénomène. Un objectif a priori très difficile à concrétiser quand on constate la prolifération de ces constructions à travers le territoire national. À propos des vieilles constructions ou de celles menaçant ruine, le ministre a annoncé que les pouvoirs publics ont réservé 840 millions de dinars pour effectuer des opérations d'expertise avant la phase de rénovation. La question liée à l'opération de distribution des logements a été également abordée par le ministre. Il a indiqué à ce sujet que « les présidents d'APC sont membres à part entière de ces commissions et de celles de recours et aucun membre n'a été mis à l'écart ». La réponse de Noureddine Moussa fait suite au bruit ayant couru ces derniers temps quant à la mainmise des membres des daïras sur le dossier. La question est d'autant plus sensible que des mouvements de protestation sont signalés à chaque affichage des listes des bénéficiaires de logements. Le ministre de l'Habitat a rappelé par ailleurs que « le programme quinquennal 2005-2009 englobe toutes les catégories sociales », précisant que « 480 000 logements locatifs ont été affectés aux citoyens dont le revenu ne dépasse pas 24 000 DA, dont 200 000 destinés à la résorption graduelle de l'habitat précaire ». Quelques 980 000 logements ont été subventionnés par l'état, y-compris ceux de types socio-participatif, location-vente et rural