Principaux quartiers d'Alger[modifier]Article détaillé : Wilaya d'Alger.
La Casbah d'Alger vers 1900.
Daïras et Communes de la Wilaya d'Alger
Le boulevard du front de mer.La Casbah (de al Qasbah, « la Citadelle »), Ier Arrondissement d'Alger : surnommée Al-Djazaïr al Mahroussa (« Alger la Bien Gardée »)[43], elle est fondée sur les ruines de l’ancienne Icosium. C'est une petite ville qui, construite sur une colline, descend vers la mer, divisée en deux : la ville Haute et la ville Basse. On y trouve des bâtisses et des mosquées du XVIIe siècle ; mosquée Ketchaoua (bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan) flanquée de deux minarets, mosquée el Djedid (1660, à l'époque de la régence Turque) avec sa grande coupole ovoïde terminée en pointe et ses quatre coupolettes, mosquée El Kébir (la plus ancienne des mosquées, elle fut construite par l'almoravide Youssef Ibn Tachfin et plus tard reconstruite en 1794), mosquée Ali Betchnin (Raïs, 1623), Dar Aziza, palais de la Jénina. La Casbah, c'est aussi des labyrinthes de ruelles et de maisons pittoresques ; et si l'on s'y perd, il suffit de redescendre vers la mer pour se repositionner.
Alger-Centre. La rue Mourad Didouche (ancienne rue Michelet) est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au Palais du Peuple (ex Palais d'Eté). Elle traverse notamment la place Audin, La faculté d’Alger, le Sacré-Cœur et le parc de La Liberté (ex-de Galland). Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa longueur.
Front de mer : à partir de 1840, les architectes Pierre-Auguste Guiauchin et Charles Frédéric Chassériau installèrent de nouvelles constructions en dehors de la Casbah, hôtel de ville, palais de justice, bâtiments, théâtre, palais du Gouverneur, casino… pour former une élégante promenade bordée d'arcades qui est désormais le boulevard Che Guevara (ex-boulevard de la République).
Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah au-delà de « la porte de la rivière ». C'était au départ le quartier du petit peuple européen avant 1962. Célèbre par sa place « les trois horloges » et par son ancien « marché Triolet » noyé après les fameuses inondations de 2001, mais aussi pour ses nombreux artistes de tous genres, Bab El-Oued était aussi un des fiefs du FIS. C'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.
Belouizdad (anciennement Belcourt) [44]: quartier populaire situé à l'Est, traversé par la rue Mohamed Belouizdad (ex-rue de Lyon). L'écrivain Albert Camus y vécut une partie de sa jeunesse.
Kouba (daïra d'Hussein-dey) : Kouba est une ancienne bourgade qui a été phagocytée par l'expansion de la ville d'Alger. De bourgade, Kouba s'est rapidement développée sous l'ère coloniale française puis plus encore à la faveur de la formidable explosion démographique qu'Alger a connue après l'indépendance de l'Algérie en 1962. Au début du XXIe siècle, c'est un quartier d'Alger à part entière, constitué principalement de maisons, de villas et d'immeubles ne dépassant pas les cinq étages.
El-Harrach, d'après le nom de l'oued (la rivière) qui traverse ce quartier. L'embouchure de cette rivière a joué un rôle très important dans la prise d'Alger et du Penon, ce rocher en face d'Alger occupé par les Espagnols. En effet, au début du XVIe siècle, à l'appel de l'un des dignitaires autochtones algérois qui voyait la perte progressive de l'autorité de la ville devant l'occupation du Penon par les Espagnols, l'un des frères Barberousse y cacha sa flotte avant de prendre Alger par surprise par le côté sud-est. Ce quartier d'Alger fut nommé Maison-Carrée par les Français, qui en firent la zone industrielle de la ville. Ainsi, pendant la colonisation, aussi bien El-Harrach que Hussein-Dey furent des villes-satellites d'Alger où Algériens autochtones et Français ne cohabitaient guère, du fait d'une nette ségrégation résidentielle. Cette ville fut un quartier résidentiel pour une couche aisée de Français, mais un véritable ghetto pour les Algériens, surtout ceux poussés par l'exode rural.
El-Harrach écrivit également une grande page d'histoire sportive avec la boxe et le football. Après l'indépendance, El-Harrach devint progressivement un quartier d'Alger, et ultérieuremLes arrondissements périphériques[modifier]Article détaillé : Communes de la Wilaya d'Alger.Les arrondissements périphériques d'Alger abritent désormais plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Alger. On peut citer notamment El-Harrach (anciennement « Maison Carrée »), Hussein-dey, Bab Ezzouar, Bouzareah, Chevalley et Kouba. On peut aussi y ajouter les banlieues de Chéraga, Bordj el Kiffan (anciennement « Fort de l'eau »), Rouïba, Dély-Ibrahim, Draria, Aïn Benian (anciennement « Guyotville »), Aïn Taya, Bordj El Bahri (anciennement « Cap Matifou ») et Birkhadem.
Monuments et sites[modifier]
Monument des martyrs de la guerre d'Algérie
La Grande Poste
L'intérieur de la Grande Poste
Basilique Notre-Dame d'Afrique
Palais des RaïsLa Casbah est le cœur de la ville et reste une référence architecturale avec ses ruelles et ses joyaux d'art mauresque. Elle renferme de nombreux palais, mosquées et mausolées, notamment les mosquées Jamaa al-Jdid et Ketchaoua.
Sanctuaire du Martyr (Maqam E'chahid) : érigé à l'emplacement du monument aux morts indigènes de la Seconde Guerre mondiale, le monument, conçu à l'école des beaux-arts d'Alger sous la direction de Bachir Yellès[46], a été construit par une société canadienne (Lavalin) en 1982. Surplombant la ville, haut de 92 mètres, il est composé de trois palmes stylisées reposant sur une vaste esplanade où brûle la « flamme éternelle » et recouvrant une crypte, un amphithéâtre et un musée souterrains. C'est un lieu de rassemblement et de recueillement à la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance du pays. Maqam E'chahid fait partie d'un vaste ensemble socio-culturel ; le Parc de la Victoire (Riadh El Feth).
La Grande Poste : construction de type néo-mauresque édifiée de 1910 à 1913 par l'architecte Marius Toudoire en collaboration avec Jules Voinot, c'est le cœur d'Alger.
Grande Mosquée (Djamâa Kebir) : c'est le plus ancien édifice de la ville. Date de la période almoravide au XIe siècle.
Basilique Notre-Dame d'Afrique : remarquable de par sa situation géograhique sur un promontoire qui domine le quartier de Bab El Oued, la basilique de style néo-byzantin de Fromageau fut édifiée de 1858 à 1872.
Place Émir Abdelkader (ex-place Bugeaud) : en mémoire de l'émir Abd El-Kader, résistant durant la conquête coloniale de l'Algérie.
Villa Abd-el-Tif : magnifique demeure qui a inspiré nombre d'artites peintres. Durant la colonisation, de 1907 à 1962 y étaient logés les artistes lauréats du Prix Abd-el-Tif, notamment Léon Cauvy et Jean Launois.
Bibliothèque Nationale, à l'architecture moderne, se trouve dans le quartier d'El Hamma.
Le MaMa : musée d'art moderne d'Alger, situé rue Larbi Ben M'Hidi, qui a ouvert dans les locaux des ex Galeries Algériennes (anciennement Galeries de France : Petit en 1900).
Palais des Raïs ou Bastion 23 : situé au quartier de la Marine (18e siècle). Un des pôles d'intérêt de l'histoire du vieil Alger.
Balcon Saint Raphaël : à El-Biar, belvédère avec vue magnifique sur la ville et la baie.
El-Aurassi (1975) : l'imposant hôtel qui barre la perspective en accédant au centre-ville à partir du port depuis la rampe Tafourah[47]..
Université d'Alger : située au centre ville, entre la place Audin, la Grande Poste et l'avenue Pasteur. Fondée en 1879, elle constitue le noyau des premiers universitaires algériens, notamment les médecins pendant la colonisation.
Musée national des Beaux-Arts : peinture de l'école européenne du XVIe siècle à nos jours. Entre autres, Fantin-Latour, Prud'hon, Fromentin, Delacroix, Corot, Monet et Utrillo. Sculptures de Rodin et Maillol, miniatures de Mohamed Racim et œuvres d'artistes algériens contemporains.
Le Palais du peuple : ancienne résidence des gouverneurs, est une belle bâtisse d'architecture ottomane du XVIIIe siècle. Des peintures murales représentent des scènes de la vie quotidienne réalisées par des artistes français au début du XXe siècle.
Dans le Musée national des Antiquités classiques et musulmanes se trouvent d'importantes collections d'objets d'art de la période romaine, des vestiges d'archéologie musulmane et des produits d'artisanat, en particulier des tapis
ent chef-lieu de Daira avec un nouveau découpage en quartiers, comme Mohammadia (Lavigerie), Belfort, Bellevue, Le Parc, Oued-Smar, Cinq-Maisons, Les Dunes, Les Pins-Maritimes, Beaulieu, etc.
Hydra, El-Biar, Ben Aknoun et Bouzareah [45] forment ce que les