Indépendance[modifier]Article détaillé : Histoire de l'Algérie.
Hôtel militaire de Cheraga, Alger
Quartier de Bab el Oued
La Mosquée Ketchaoua, AlgerLes Algériens célèbrent dans une grande liesse populaire l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Dirigée par les militaires, Alger devient une capitale du tiers monde ainsi qu'une ville phare du Mouvement des non-alignés pendant la Guerre froide[42]
En octobre 1988, soit un an avant la chute du Mur de Berlin, Alger est le théâtre de manifestations réclamant la fin du système de parti unique, une véritable démocratie baptisées « le Printemps d'Alger » (voir l'article : Émeutes d'octobre 1988 en Algérie). Elles sont réprimées par les autorités (plus de 300 morts), mais constituent un tournant dans l'histoire politique de l'Algérie moderne : en 1989, une nouvelle constitution est adoptée qui met fin au règne du parti unique et voit la création de plus de cinquante partis politiques, ainsi qu'officiellement une libération totale de la presse écrite.
Crise des années 1990[modifier]Article détaillé : Guerre civile algérienne.
Place des Martyrs, cette place fut le théâtre d'affrontement entre les services de l'ordre et les partisans du FIS en 1990. Photo prise vers 1899, à l'époque de l'Algérie française, l'endroit était nommé Place du Gouvernement. Au centre la statue équestre du Duc d'Orléans (rapatriée à Neuilly-Sur-Seine), à droite la mosquée Djemâa Djedid.La ville devient alors jusqu'en 1992 le théâtre de nombreuses manifestations politiques de toutes tendances. En 1991, une formation politique dominée par des conservateurs religieux, le FIS, engage un bras de fer politique avec les autorités qui se solde par des élections législatives qu'elle est en passe de remporter en 1992, à la faveur d'une abstention massive des électeurs algériens désabusés par la tournure des événements. L'annulation du scrutin par les autorités marque le début d'une période de violences opposant les algériens aux ultraconservateurs religieux constitués en groupes terroristes armés, jusqu'en 1999. L'activité économique sociale et culturelle reprend des couleurs à la faveur du calme revenu.
Années 2000[modifier]Articles détaillés : Politique de l'Algérie et Histoire de l'Algérie.De nos jours, en 2007, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne, envisageant d'avoir un niveau de développement des infrastructures comparable à celui qu'elle avait en 1962. Elle entreprend une ouverture vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques internationaux.
Alger attire ainsi depuis quelques années de grandes multinationales telles que la Societe Generale, ou encore Siemens. De nombreux grands projets de réalisation d'infrastructures tels que le métro d'Alger, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, peinent à voir le jour, quoiqu'ils auraient dû être achevés il y a plus de 15 ans : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d'affirmation au plan régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et le Maroc
Pour l'année 2007, Alger est capitale de la « culture arabe ».
Urbanisme[modifier]